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Noël dans le monde (d'autres pays)

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Noël dans le monde (d'autres pays) Empty Noël dans le monde (d'autres pays)

Message par Invité Dim 30 Nov - 10:22

[b][center]Au Japon
Le repas du Nouvel An est fort en symboles et en rituels.
Il est invariablement servi dans la maison du chef de la famille. Chaque aliment est spécialement choisi parce qu'il représente un symbole de félicité. Il existe de nombreuses variantes dans le rituel dépendant des régions. Par contre les produits culinaires utilisés tous les jours dans la cuisine prennent ici un caractère sacré et symbolique. Ainsi, le mirin, un vin de riz doux utilisé autant comme breuvage que dans la cuisine traditionnelle est parfumé de poivre et d'épices et offert à chaque visiteur dans un jeu de trois tasses.

Le Mochi, une fête, une offrande et une gourmandise
Le plus important des mets est sans contredit le mochi, un riz gluant bouilli, puis pilé avec un mortier ou un maillet de bois pour faire des gâteaux traditionnellement servis le Jour de l'An. Ceci donne lieu à la fête du pilage du mochi chaque année le troisième dimanche de décembre depuis 1959. C'est un événement communautaire qu'on retrouve ici dans le quartier centre de Tokyo. Au coeur du quartier de Ginza, un marchand offre depuis trois décennies la fête du pillage le dernier jour de l'année. Le riz ainsi battu est travaillé moulé, coloré et sucré. Les mochi roses, blancs et gris-vert en forme de diamant étagé sont traditionnels. On les retrouve aussi grillés et accompagnés d'une sauce ou enveloppés dans une feuille d'algue.

Au Japon, les dieux prennent une large part dans les cérémonies et, pour mettre la nouvelle année sous de bons auspices, on confectionne des mochi arrondis, un petit placé sur un plus grand décorés avec des urajiro (fougères), des homards symboliques pour faire un kagamimochi, une sorte de plat rituel offert aux dieux du foyer chaque Jour de l'An. Le 11 janvier, les gâteaux sont partagés entre les membres de la famille. Manger du kagamimochi est une façon de demander la protection des dieux.

Le menu du repas de Nouvel An : disposé avec art dans des boîtes gigognes à quatre étages, on y retrouve
du kombu, du homard, des haricots mame, des tranches de kamaboko (un pain de poisson), du tai et des dai dai (oranges japonaises dont le nom signifie génération après génération), des feuilles de chrysanthèmes (la fleur impériale), des châtaignes, des carpes (symbole d'un esprit indomptable), des urajiro (des fougères porte-bonheur qui, par leur blancheur sur la face interne de leur feuille symbolisent la pureté d'intention), des mochi.

La paille de riz et les dieux
Les shimenaya, cordes faires de paille de riz tressée, sont suspendues en des lieux sacrés afin d'éloigner la contamination et les mauvais esprits, une tradition qui remonte à plus de 1 300 ans. Durant le Nouvel An, vous pouvez les voir accrochées dans les temples et autour des arbres sacrés, au-dessus des autels shintoïstes dans les maisons ainsi qu'aux embrasures de portes. Il en existe de tout petites comme des grandes. Celle qui est ici représentée est suspendue face à la salle de culte principale du temple Izumo dans la préfecture de Shimane et totalise 8 m de longueur par 4 m de circonférence pour un poids d'environ 1 500 kg.

Il existe aussi des shimekazari, une décoration de porte faite aussi à partir de paille provenant des épis de riz qui servent à délimiter les espaces sacrés et sont disposés à l'entrée des maisons et des bâtiments au Nouvel An pour inviter les dieux à entrer.







En Grèce

En ce temps des Fêtes le pays de St-Basile fleure bon le miel et l'olivier.
Sur cette Mer Egée parsemée d'îles blanches et bleues, Noël et le Nouvel An se transforment en coutumes et superstitions toutes aussi savoureuses les unes que les autres. Le Père Noël n'habite pas ce pays de soleil mais a tendu sa hotte à Saint-Basile, philanthrope de l'Asie Mineure sous l'Empire byzantin qui, à la veille de la nouvelle année, distribue aux enfants sages des cadeaux et des friandises.

Puisqu'il n'y a pas de sapin, ni de bas accrochés au manteau de la cheminée, St-Basile les place tout simplement au coin du foyer ou sur la table du festin.
En Grèce, la ménagère n'oublie jamais de marquer le pain de Noël en imprimant sa main sur la pâte avant de le faire cuire pour montrer aux enfants que Jésus a marqué ce pain en ce jour béni.
Dans les régions rurales, le pain est façonné en forme d'animaux, vache, mouton, etc. et un pain est spécialement déchiqueté et donné au bétail par la fille aînée de la maison.

Le Temps des Fêtes en Grèce s'effectue dans la sobriété. Iles gorgées de soleil où l'homme doit travailler en étroite collaboration avec la nature pour apporter sur la table sa ration quotidienne, il ne faut pas grand chose pour égayer le décor. Par exemple, à Lemnos, le centre de table est composé de pommes grenades et de miel.

La table est frugale. Si on emprunte la tradition de la dinde aux pays du nord, on la farce différemment à la viande, aux tomates et aux baies.
A Noël comme au Nouvel An, les petits fours prennent la vedette, pâtisserie ovale et dodue que l'on offre aux amis, aux voisins dans une sentiment de partage, les Melomakaronas tout juteux de miel et les Kourabiedes habillés de sucre glace.

Au Nouvel an, n'oubliez pas de truffer votre gâteau d'une pièce d'or ou d'argent. À Smyrne, on pose au tampon l'empreinte de l'aigle de Byzance.

Pas de sapin ... mais à Madytos, on pique une branche d'olivier dans le gâteau de Noël, placé au centre de la table. Quelques noix, des oranges et des pommes et la voilà toute décorée pour les fêtes. Tradition oblige : on lève alors la table par trois fois en disant: Table de la Dame, Table de la Vierge Marie, Le Christ est né, que tout le monde soit dans la joie. Le gâteau et la branche demeurent au centre de la table jusqu'à l'Epiphanie ... où on peut alors couper le gâteau.






Aux Antilles

Aux îles, Noël prend des allures créoles et françaises comme ses habitants et le tronc des palmiers s'enrubanne de petites lumières blanches.
La Messe de Minuit est de tradition et, au retour, le célèbre Ti-Punch est détrôné en cette occasion par le "Schrub" ou "Schrubb". À St-Barths, ce cocktail est composé de rhum blanc, de citron, de sirop de sucre, parfumé aux saveurs des îles - cannelle, muscade, girofle et thé du charpentier. En Guadeloupe, ce sont des écorces d'agrumes qui donnent au rhum blanc leurs parfums.

On se prépare pour les Fêtes dès le mois d'octobre. Il ne suffit pas, dit-on ici, de mettre tous les ingrédients dans une grande dame-jeanne et de laisser reposer. Pour que le cocktail soit habillé de paillettes d'or, il faut une longue macération au soleil et au moins deux pleines lunes en exposition.

Tout Noël, Tout Cochon
Après avoir savouré le rhum à petites gorgées, on apporte sur la table la grande soupière de soupe aux pois d'angole agrémentée de quelques morceaux de viande salée qui apporte un fumet incontestable de fêtes.
uis viennent les plats de résistance qualifiés "pur porc". Le cochon s'est transformé en boudin, pâté et ragoût. Le jambon est aussi de la fête et a pris, avant de cuire, son coup de l'étrier. Il sent le bon vieux rhum et le sucre de canne.

Ici, comme partout ailleurs, c'est la fête des enfants et l'invitation à la gourmandise. Par tradition, à St-Barths, on retrouve les "tchek", des galettes faites de noix de coco râpée qu'on mélange à du sucre de canne moulu (type cassonade) et qu'on parfume à la cannelle en poudre. Mais le clou de la fête demeure le "pône", un pain composé de patates douces, de giraumon (potiron local), de sucre, de vanille, de raisins, de cannelle, le tout enduit de bon beurre et doré au four. En Guadeloupe, la farandole des douceurs prévoit un blanc-manger au lait de coco, un quatre-quarts, des chadecs confits, ces pamplemousses géants à l'écorce encore verte, et des fruits-pays.

Encore aujourd'hui, en Guadeloupe, on prépare, dans certaines familles, pour cette occasion le sirop de groseilles pour accompagner le gâteau, parfumer une boisson glacée, etc.

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